contact us

Use the form on the right to contact us.

You can edit the text in this area, and change where the contact form on the right submits to, by entering edit mode using the modes on the bottom right.

136 Rue Saint-Honoré
Paris, IDF, 75001
France

ban-2-1024x354.jpg

Articles

Filtering by Category: promotion de la diversité

Projets Artistiques de Baptist COELHO dont la résidence de la fondation Fiminco

Olivier Ponsoye

Avec le support du fonds de dotation Buchet-Ponsoye, l’artiste Baptist Coelho a été en 2021- 2022 en résidence auprès de la fondation Fiminco. Baptist Coelho est un artiste indien né en 1977. Son travail s’articule autour de différentes histoires passées sous silence et fait ainsi apparaître les répercussions à la fois physiques et psychologiques causées par la guerre. Le fonds de dotation Buchet-Ponsoye a soutenu Baptist pour sa résidence d'artiste de 11 mois (septembre 2021-juillet 2022) à la Fondation Fiminco à Romainville. La fondation le soutient également dans un projet de deux ans (août 2023-juillet 2024) pour développer des recherches et des œuvres qui retracent l'histoire et le vécu des soldats indiens pendant la Première Guerre mondiale en France et en Europe. Son processus de recherche se base sur l’étude d’archives, de l’ethnographie, et par le biais d’un engagement auprès de militaires et de civils, il enquête sur les questions liées aux conflits, à la guerre (et aux musées de la guerre), à la conscription, la commémoration, l’héroïsme, l’émotion, la peur, la guérison, le corps et le genre. En 2006, Baptist Coelho a obtenu son Master au Birmingham Institute of Art & Design, au Royaume-Uni. Il a, entre autres, reçu le prix 'Sovereign Asian Art', Hong Kong ou encore le Prix indien 'Promising Artist Award'. Parmi ses expositions individuelles: Galerie Saint-Séverin, Paris; Somerset House, Londres; Projet 88, Mumbai; LAMO, Leh; Pump House Gallery, Londres; Grand Palais, Berne. Baptist Coelho a exposé, réalisé des performances et montré ses films au sein de diverses institutions, dont le Stamford Arts Centre, à Singapour; Galerie SH Ervin, Sydney; le Centre Pompidou, Paris; New Art Exchange, Nottingham; Cité Internationale des Arts, Paris; Fondation de sculpture CASS, Goodwood; Galerie nationale d’art Zacheta, Varsovie; Musée d’art de Gwangju, Corée du Sud. Baptist Coelho a été artiste en résidence à In Flanders Fields Museum, Ypres; NTU CCA, Singapour; Cité Internationale des Arts, Paris; Artspace, Sydney; Leverhulme Department of War Studies, King’s College de Londres, Royaume-Uni; Récollets, Paris; Delfina Foundation, Londres; entre autres. L’artiste vit et travaille à Mumbai, en Inde.

BINIDITTU: mémoire des migrations par Nicola Lo CALZO

Olivier Ponsoye

Soutien à l’édition du fonds de dotation pour Binidittu ou l’homme invisible

Le projet photographique documentaire BINIDITTU s’inscrit dans le cadre d’une recherche plus large sur les mémoires de l’esclavage colonial et des diasporas africaines dans le monde, démarrée en 2010, le projet CHAM.

Binidittu interroge l’invisibilité des Africains migrants en Méditerranée à travers la figure de Benoît Manas- seri, un esclave afro-sicilien, devenu le premier saint noir de l’histoire (1524-1589) sous le nom de Benoît le Maure. Binidittu est une réflexion sur les conditions souvent « invisibles » des Africains migrants et les multiples représentations « visibles » auxquelles ils sont assignés dans la société d’accueil. Cela à partir d’une prospective historique, celle de l’esclavage méditerranéen, un phénomène historique majeur complètement oublié de l’historie officielle.

Le Soutien à la Photographie Documentaire du CNAP, 2018 m’a permis de développer le projet Binidittu, démarré en 2017. J’ai pu réaliser quatre voyages au mois de juin 2017, de juin à aout 2018, de séptembre à octobre 2018 et en janvier 2019 et ainsi compléter la recherche photographique. A ce jour, Binidittu est le premier documentaire photographique jamais réalisé autour du culte de Benoît le Maure.

Benedetto Manasseri est né en 1524 à San Fratello, ville de la province de Messine (Sicile), d’un couple d’es- claves africains, Diana, au service de la famille Larcan et Cristoforo, propriété de la famille Manasseri. Après avoir travaillé comme pasteur, à l’âge de 20 ans, il commença une vie d’ermite à la suite du Frère Girolamo Lanza, jusqu’en 1562 où, par ordre pontifical, il intégra l’ordre des Franciscains et se rendit au couvent de Santa Maria di Gesù à Palerme, où sa réputation comme bienheureux et guérisseur se consolidera jusqu’à sa mort en 1589. De son vivant, sa vénération s’était déjà étendue à toute la Sicile et bientôt à l’Amérique coloniale espagnole et portugaise où elle est encore très présente. En Europe, à l’incroyable renommée qui lui a été attribuée au XVIIème siècle (déjà en 1612, Lope de Vega lui a dédié une pièce : « La célèbre comédie du Noir Saint Rosambuco de la ville de Palerme »), suivit bientôt l’oubli.

Au cours des siècles, à travers une politique d’abolitio memoriae menée par l’Eglise romaine, le culte de Benoît déclina au profit de nouveaux modèles de sainteté. La figure de Benoît fut rapidement considérée comme subversive. En effet, Benoît représentait un modèle proto-abolitionniste qui restituait à l’homme noir sa pleine humanité, jusqu’à l’ériger au statut de saint, au moment où en Europe se construisait l’idéologie de la race et de l’infériorité des Noirs. Bientôt, Benoît, homme noir et africain, disparaitra derrière la figure de/ du “bien aimé” et ensuite de “Saint Benoit Le Maure”. Sa sainteté primera sur l’origine, à tel point qu’au- jourd’hui la plupart des dévots ne voient plus en lui ni un homme noir, ni un Africain.

A l’opposé, depuis le début de la crise migratoire en Méditerranée, la mémoire de Benoît dépasse la dimen- sion religieuse et cherche plutôt à se réapproprier l’identité et l’origine africaine de l’homme derrière le saint. Par le biais d’initiatives locales, elle croise l’expérience des migrants-es africains-es, à qui Benedetto s’offre comme un symbole réactualisé de citoyenneté universelle. À Palerme, carrefour historique de la Méditerra- née, des occasions sont créées pour faciliter la rencontre entre les résidants étrangers, hommes et femmes, arrivés en Sicile, et la population autochtone. Des relations se nouent, transversales en termes de races, de genres et de classes. Des initiatives sont proposées aux migrants par des associations hétéroclites telles que Nottedoro, Porco-Rosso, Donne de Benin City, Mediterraneo Anti-razzista et Arte-Migrante. Le Maire de Palerme a fait de Benoît un véritable enjeu politique en l’élevant au rang de symbole de la paix sociale, à l’encontre du populisme et de la politique anti-migrants menée par le gouvernement italien.

Un fossé semble néanmoins exister entre les Africains migrants et la population autochtone, y compris les dévots. Les populations issues de l’immigration sont confrontées à un certain isolement et à une exclusion des corps politique, économique et social. Nombreux sont les ghettos à voir le jour en marge des grandes plantations agricoles, transformant ces hommes et ces femmes en personnes invisibles.

Le projet photograhique Binidittu repose sur une dialectique qui se veut à la fois symbolique et réelle : d’un coté le culte de Benoit avec ses différentes manifestations sociales et religieuses, et de l’autre les multiples expériences des Africains migrants.

L’apport des études anthropologiques a été déterminant dans le choix du sujet. Mais c’est surtout une fois sur place, à travers la rencontre de personnes (artistes, chercheurs, associations, institutions, familles), que je comprends ce qui m’intéresse et à travers quel angle et avec quelle perspective je souhaite le raconter. Mes photographies prennent forme au fur et à mesure des rencontres et/ou des amitiés que j’ai nouées avec les personnes que je photographie. La narration repose sur plusieurs niveaux de lecture et stratifications : mes photographies, mes capsules sonores et vidéo, ainsi que des représentations historiques telles des cartes, des gravures, des objets collectés par moi même. Il s’agit pour moi de restituer la complexité et l’ambigüité de mes sujets, leur relation au temps présent et historique, leur relation à l’espace physique, politique et social dans lequel je les photographie.

L’héritage de Benoît Manasseri renvoie à une présence aussi bien qu’à une absence, une figure historique majeure, autant célébrée en Amérique Latine qu’elle est oubliée et effacée en Europe. Comment en est-on arrivé à cet oubli en Occident et de quelle manière cela peut nous renseigner sur l’invisibilité des migrants-es africains-es vivant aujourd’hui dans la Méditerranée ? Autant de questions auxquelles le projet photographi- que Binidittu a souhaité répondre.

Nicola Lo Calzo

5d6c2501-89fe-4019-ae51-ab929a683512.jpg

BATERIA

Olivier Ponsoye

About the project

In 1898 was constructed in Havana, Cuba, Batería No. 1, a fortress designed to protect the east coast of the city from a possible attack of The United States. The fortification was never used and stayed abandoned. It has been a while since Batería restarted its functions, but this time protecting Cuban gay men from the hostility of the Cuban heteronormative society.

One of these gay men is Armando José, a man who uses Batería not only as a place to have sex, but also where he can make friends, socialize, to be himself. He goes almost every day and spent there more time than in his own house. He has his own private room, the only one with windows. He had cleaned and made more confortable his own space; a place that even without doors no one else can enter. Armando José dreams with the fortress being reconstructed, clean, painted with bright colors and turned in to some kind of Gay Paradise, where gays and friends could come and have fun with safety. However, the reality is quite bitter: the place is dark and unsafe, and abuses, attacks and murders are commons.

Armando José tells stories about love, fear, violence and sex. Meanwhile, a camera follows the traces left by the men who go to Batería. We are talking about a camera that lives Havana and its socialist monuments and buildings, cross the tunnel and goes through bushes and junkyards until finally arrives to the darkness of Batería. Once we get there we will go with the camera through dark corridors, empty and humid rooms and staircases that take us to places where we can see the see. In the way we will find oxidized military guns pointing to nowhere, abandoned objects and stories written and painted on the walls, that remind us to the primitive paintings found in old caverns. The space itself seems to be telling stories about these men; about the way they made this place their own refuge.

In Exile: The Long Story of a Short Film

Olivier Ponsoye

  • Project Description

    ‘In Exile’ - A 3D animated short film

    1. The Film:

    ● Like many other countries in the world, Moldova is suffering from mass migration of its

    citizens to other countries. People leave in search of a better job and a better future.

    Unfortunately, as a consequence of this phenomenon there are many children left behind by

    young parents who are struggling to get a solid foothold in a new country. These children are left

    in the care of older relatives and often, even to their own devices. Neither of these situations can

    provide the physical and psychological support a young child needs.

    ● With ‘In Exile’ we want to tell the story of these children, through a short glimpse into the life

    of a seven year-old boy. Most importantly we intend to entertain the audience with a beautiful

    and colorful story, which also sends a message. Although, the film is set against the backdrop of

    an unfortunate social reality, it must make for an entertaining and light watch.

    ● The target audience of the film is first of all - the adult demographic who have been directly

    and indirectly hit by the migration phenomenon. Secondly, the adult audience who has not

    necessarily experienced it firsthand, but who can make a difference. And, last but not least, it

    should make for a great watch for children of all ages, because the film relates an important

    moral point regarding family values. Most importantly the film will have no dialogue, which will

    make it instantly accessible to a global audience.

    2. Previous experience:

    ● Over the years, our studio has developed several, 3D animated film and !

    television projects. And has been attempting to find producing partners and financiers to get

    these projects into production. Among these projects is the short animated film - In Exile.

    Otherwise the studio has produced countless animated films for the advertising industry over a

    period of 13 years.

    ● The studio has no partner organizations and is working on all film projects on its own. At the

    end of 2012 the studio has raised just over 7K USD, from private donors (including Buchet-

    Ponsoye), through an online crowdfunding campaign. This has helped tremendously to jumpstart

    the production of the film during 2013. In 2014 the core of the production costs have been

    financed by the SDC (Swiss Agency for Development and Cooperation). Work on the film has

    continued since, and is now nearing completion. Currently the studio is seeking support and

    financing for the completion of production i.e. Music Composition, Sound Design and Sound

    Mastering; and for the promotion of the film through international festivals and other venues.!

    3. About the studio:

    ● Kurilov Group Creative Studio is a video production company created in 2008. The mission

    of the company was the production of 3D animated films, both short and feature length. The

    films would be produced for an international audience using exclusively local talent. Over the

  • course of its existence the studio has engaged also in the production of commercial advertising,

    web-design and branding in order to sustain itself. Since 2012 the studio is attempting to

    complete the transition to full-fledged film production.

    Bottom line:

    We set out to produce an entertaining, heart-felt and emotional 3D animated short film, aimed at an

    international audience, about family values and the importance of being there for your children.

    Objectives:

    ● To raise awareness about the problem of children left behind by migrants and !

    inspire action on behalf of parents who find themselves in this situation, !

    authorities and other organizations.

    ● Stimulate more concrete action on behalf of both the government and the private sector to

    contribute to more care-giving to children living away from parents.

    ● To stress family values and their importance in the social development of the country.

    ● To popularize the idea that home is where the heart is. !

    3. Promotion Plans:

    ● Upon completion of the project, the film is meant for an international festival run. We

    will target around 50 international festivals and hope to get selected for at least 10 to 15

    of them. After the festival run is complete we intend to grant use of the film to NGOs,

    non-profit organizations and government agencies and also encourage local broadcasters

    to air it on their media channels. And lastly, through the festival presence we hope to be

    able to find a distribution partner to help us either produce a limited edition of DVD’s

    and put them on sale in at least one European country or assist us in distributing the film

    online. If successful, all profits from these sales will be reinvested in other cultural

    activities, or will fund the development and hopefully production of a new social film

FESTINA LENTE d'Olivier VINOT

Olivier Ponsoye

Modeste participation à ce projet sympathique développé par le photographe Olivier VINOT. Par sa patience quête de visages de barbus divers il exécute une aubade à la diversité, marquant par la qu'un barbu n'est pas seulement sectaire et partisan d'une religion ou d'une race.

Lorsqu’Olivier débute ce projet, il ne sait pas encore jusqu’où il va le mener.

Satisfait de son parcours professionnel, le photographe se définit humblement comme « répondant aux besoins de façon créative ». Sur chaque projet, il amène pourtant bien plus : sa vision, qu’il souhaite au plus proche de la réalité, et qui décèle « le beau » en chaque personne ou situation.

Début 2015, un projet personnel mûrit dans l’esprit d’Olivier… la réalisation d’une série de portraits, qu’il ambitionne bruts, sans retouche.

Une soif de ressemblance qui naît d’une frustration à évoluer dans un monde où chacun se voit, non pas embelli, mais déformé par une correction numérique ou une mise en scène exagérée, voir exacerbée. Cette version améliorée de nous-même et de nos vies peine à duper notre ego. La société s’y perd, l’euphorie éphémère du partage d’un moment trafiqué vite rattrapée par la réalité. Olivier, qui partage la philosophie humaniste d’Oliviero Toscani « le seul but final de l’art, c’est la condition humaine », souhaite réhabiliter une vérité et au travers de son regard résolument positif, nous démontrer que l’individu dépourvu d’artifice peut être beau, à condition de s’y attarder quelque peu.

Le projet se concrétise en juin par la rencontre de celui qui sera son premier modèle. Benoit est charismatique, un barbu qui « inspire le respect » pourrait-on dire. Olivier est sensible à l’esthétique et à l’échange, à l’humain derrière la barbe. Intrigué, le photographe se documente sur les représentations « des barbus » déjà réalisées… un constat s’impose : ils sont étiquetés! Hipsters ou djihadistes, la plupart du temps. Et pourtant, en 2015, depuis de nombreuses années, et à travers les époques, la barbe est portée par tout un chacun. Parfois en signe d’appartenance à une communauté, mais pas toujours. Tenter de le deviner devient alors un exercice relevant du préjugé. Dans l’esprit d’Olivier le concept s’installe : il photographiera des barbus, sans lui-même n’en sélectionner aucun. L’intention sera de n’exclure personne. Seul le port de la barbe sera déterminant, et qu’importent le style, l’âge, les origines et tout autre critère discriminant.

Le studio photo installé à domicile, il reçoit ses modèles. Même pose, même t-shirt blanc, même décor et même traitement imposé par Olivier : ce qui est perçu comme défaut, rides, cernes… ne sera pas gommé. Le modèle s’aimera sur la photo, ou non, mais l’enjeu est ailleurs. Il acceptera de se confronter à une vision brute de son image, et le public ne saura deviner quel homme il est réellement.

D’abord envoyés par un jeune barbier parisien que l’artiste sollicite, « les barbus » finiront par se présenter spontanément, et en nombre à Olivier, séduits par la démarche et désireux de participer, non plus dans une démarche à but personnel, mais dans l’intention de contribuer à un manifeste.

Les 1000 barbus sont en marche.

L’artiste délaisse toute autre activité pour se consacrer entièrement à sa série, qu’il nommera d’après l’adage qui l’inspire « Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez », Festina Lente.

Chaque portrait aura un numéro dédié. Preuve du caractère unique de chacun. Olivier se glisse parmi ses modèles. Son numéro? Un clin d’oeil à La grande question sur la vie, l’univers et le reste

Petite Bibliothèque Ronde 2012

Vadim Vichniakov

petitebibliothequeronde
petitebibliothequeronde
Le fonds de dotation poursuit son soutien financier au développement de la politique numérique de la bibliothèque. La Petite Bibliothèque Ronde est devenue un pôle de référence en France en matière de médiation culturelle auprès des enfants, d’observatoire de pratiques nouvelles de lecture et d’acteur de terrain en réseau international.

Site officiel : Lien